Magazine d’entreprise, digital et gestion durable : lutter contre les idées reçues…

Pourquoi continuer à « faire du papier » alors que nous avons tant d’outils technologiques ? Faut-il arrêter d’imprimer pour sauver la planète ? Pasquedelacom vous donne quelques éléments de réponses…

Gestion durable des forets
Comment concilier impression et gestion durable ?

Quel gâchis de papier ! Franchement, on pourrait tout passer en numérique pour éviter de couper des arbres ! C’est une remarque que l’on nous fait parfois en tant qu’agence. Mais est-ce aussi simple ? Quelques pistes de réponses à contre-courant des idées reçues…

Le numérique, un sixième continent de pollution

Contrairement aux idées reçues, le digital n’est pas une réponse pertinente pour préserver nos ressources naturelles. Si le numérique était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité derrière la Chine et les États-Unis. Le numérique émet 4% des gaz à effet de serre du monde https://www.blogdumoderateur.com/numerique-emet-gaz-effet-serre/), soit davantage que le transport aérien civil. 

De plus, l’extraction des matières premières (pour les transformer en composants électroniques ou en data-center énergivores) joue un rôle important dans l’épuisement de ressources naturelles non renouvelables. Ces extractions de minerais se font d’ailleurs le plus souvent au préjudice de la faune, de la flore et des habitants des pays producteurs.

La guerre des métaux rares

La guerre des « métaux rares » s’effectue également au détriment des emplois verts de l’Europe (https://reporterre.net/Les-metaux-rares-le-visage-sale-des-technologies-vertes) et nous place dans une dépendance de l’Asie et de la Chine en particulier. N’oublions pas enfin que la plupart des outils technologiques sont conçus et fabriqués dans des pays où les normes sociales et environnementales sont très permissives.

Si le numérique remplace utilement certaines activités polluantes de l’homme, il ne faut pas sous-estimer son impact sur notre société et notre environnement. Le numérique n’est pas une solution idéale pour préserver les forêts et les ressources naturelles.

Imprimer garde tout son sens éditorial

Tout d’abord le sens éditorial ! Fatigue liée aux écrans lumineux, difficultés de lecture des textes, graphismes moins travaillés… La lecture numérique n’est pas aisée. Le digital est adepte des formats courts et des visuels uniques tandis que le papier offre des possibilités éditoriales riches et variées. Ainsi, une majorité de lecteurs préfère lire sur des supports traditionnels (y compris chez les jeunes: 92% des étudiants préfèrent lire sur papier que sur écran (http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/etude-92-des-etudiants-preferrent-lire-sur-papier-que-sur-ecran.html). Le papier est associé a une lecture plaisir, des contenus de qualité, une simplicité d’utilisation. Le papier est un objet physique que l’on aime feuilleter et dont le contenu est perçu comme étant fiable et tangible.

La filière impression peut-etre vertueuse si...

Le sens se trouve également dans le mode de fabrication du magazine. L’impression avec du papier certifié PEFC participe à la gestion durable des forêts. En effet, la certification PEFC s’engage au « respect des fonctions environnementales, économiques et sociales des forêts grâce à des garanties de pratiques durables et l’implication de 70 000 propriétaires forestiers et 3 000 entreprises en France. La certification PEFC s’engage à assurer le renouvellement de la forêt, tout en préservant l’eau, les sols, la faune et la flore de ce milieu naturel ». 

La filière papetière française utilise 93% des bois provenant de France ou des pays voisins (www.copacel.fr/fr/questions-les-plus-frequentes.html). Si la déforestation touche principalement les forêts tropicales, la forêt européenne se porte bien et a connu une croissance de 30% depuis 1950 (www.pefc-france.org/articles/fao-foret/). Imprimer sur du papier PEFC participe donc au financement et à la gestion durable de nos forêts. Cette industrie soutient également quelques 440 000 emplois de la filière forêt-bois-papier en France.

Et le papier recyclé ? Il remplit son utilité de tri et de gestion des déchets mais n’a que peu d’impact sur l’écologie et la gestion des ressources. Recycler du papier nécessite de nombreuses actions techniques de collecte et de tri, on y ajoute des produits chimiques pour blanchir la pâte à papier, une nouvelle injection de fibres vierges et un nouveau cycle de production en machine…

Choisir des partenaires qui s’engagent

Donner du sens à votre magazine, c’est aussi choisir des partenaires agences, imprimeurs et routeurs qui respectent à 100% les normes PEFC, Imprim’vert (choix des encres, collecte et traitement des déchets… http://www.imprimvert.fr) et la mise sous papier thermoscellable pour le routage (qui signe la fin du plastique depuis la loi anti-gaspi). 

Donner du sens à votre magazine, c’est également choisir des partenaires en France dans un circuit court, humain et qualitatif. Être responsable en imprimant des quantités adaptées aux besoins, en limitant les gâchis et le marketing direct. C’est enfin s’assurer que le process de création est fluide et cohérent, avec une prise en compte des intervenants internes et externes. L’agence Oskar accompagne ses clients depuis plus de 20 ans dans une démarche de création et de gestion durable d’un magazine.

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